Calendrier
Le Musée canadien des langues présente une exposition sur le cri, la langue autochtone la plus parlée au Canada. L’exposition comprend des cartes, des photos et des renseignements sur l’alphabet syllabique, la formation des mots et l’avenir de la langue . De plus, des extraits sonores illustrent les dialectes du cri.
Si vous aimeriez présenter cette exposition mobile à votre institution, veuillez écrire à exhibits@languagemuseum.ca
Le Musée canadien des langues présente une exposition sur le cri, la langue autochtone la plus parlée au Canada. L’exposition comprend des cartes, des photos et des renseignements sur l’alphabet syllabique, la formation des mots et l’avenir de la langue . De plus, des extraits sonores illustrent les dialectes du cri.
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Le Musée canadien des langues présente une exposition sur le cri, la langue autochtone la plus parlée au Canada. L’exposition comprend des cartes, des photos et des renseignements sur l’alphabet syllabique, la formation des mots et l’avenir de la langue . De plus, des extraits sonores illustrent les dialectes du cri.
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Isabelle St-Amand, professeure à l’Université Queen’s, se propose de venir nous parler de ses recherches sur la crise d’Oka et ses représentations filmiques et littéraires (voir son livre https://www.pulaval.com/produit/la-crise- d-oka-en-recits-territoire-cinema-et-litterature et https://uofmpress.ca/books/detail/stories-of-oka)
Une conférence par Nadya Kwandibens, fondatrice de Red Works Photography, ainsi qu’une exposition de photos par les étudiants de SOCI 2630. Red Works est une compagnie de photographie dynamique qui encourage les modes de vie et les cultures autochtones contemporaines à travers d’essais photographiques, de reportages et de portraits. La conférence sera suivi d’une réception.
La conférence sera en anglais.
La conférence commémorative John W. Holmes accueil Prof. Cindy Blackstock de l’École de travail social de l’université McGill et directrice exécutive de la société de soutien à l’enfance et à la famille des Premières nations du Canada. Sa conférence portera sur les tendances mondiales de l’autochtonisation et les façons promouvoir l’autochtonisation à l’échelle mondiale.
Biographie
Cindy Blackstock, Ph.D.
Membre de la Première Nation Gitxsan, Cindy a l’honneur d’occuper le poste de directrice générale de la Société de soutien à l’enfance et à la famille des Premières Nations et d’être professeure à l’École de service social de l’Université McGill. Elle cumule plus de 30 ans d’expérience dans le domaine de la protection de l’enfance et des droits des enfants autochtones et a publié plus de 75 articles sur des sujets liés à la réconciliation, à la pratique du travail social en milieu autochtone, à la protection de l’enfance des Premières Nations et aux droits humains. Cindy a eu l’honneur de travailler avec ses collègues des Premières Nations pour contester, avec succès, l’iniquité en matière de prestation des services à l’enfance et à la famille au Canada ainsi que le non-respect du Principe de Jordan. Ce litige âprement disputé a donné lieu à la prestation de centaines de milliers de services aux enfants, aux jeunes et aux familles des Premières Nations.
Elle a récemment siégé à la Pan American Health Commission on Health Equity and Inequity (une commission panaméricaine de la santé sur l’équité et l’iniquité en matière de santé) et croit fondamentalement que l’équité fondée sur la culture est essentielle à une réconciliation significative. Cindy est souvent vue en compagnie de l’ourson Spirit Bear de la Société de soutien, qui se réconcilie avec les enfants en les engageant dans des actions significatives pour mettre en œuvre les appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation (CVR).
Veuillez vous inscrire ici.
L’événement a été reporté.
slameuse, actrice, activiste innue/québécoise
Jane Dawson est adoptée dès son enfance par un couple d’un petit village du Québec. Le couple a toujours pensé qu’il était important qu’elle soit élevée avec la connaissance de ses racines et de son identité. Ayant appris que Jane était mexicaine, elle a grandi en mangeant de la nourriture mexicaine, en écoutant de la musique latine et en voyageant au Mexique pour les vacances. Ce n’est que beaucoup plus tard, mariée et résidant à Toronto, que Jane découvrira à partir d’un document officiel qu’elle est d’origine autochtone. Cela va complètement changer sa vie. Elle quittera son domicile à Toronto pour rejoindre sa jeune fille et déménagera à Betsiamites, une communauté innue du nord du Québec. Là, elle trouvera ce qui a manqué à sa vie.
REPORTÉ
Il est impossible d’aborder la littérature de contact en Nouvelle-France sans traiter de la question des langues autochtones dont l’apprentissage, nécessité incontournable pour le missionnaire, l’aventurier comme le négociant, présentait de nombreux défis. Paul Lejeune, Gabriel Sagard, Marie de l’Incarnation, pour ne citer que quelques noms, ont souligné les difficultés que posait pour eux la maîtrise des idiomes du pays. Leurs écrits, comme ceux de bon nombre de leurs contemporains, sont émaillés de locutions et de termes amérindiens qui visent tantôt à accréditer leurs témoignages, tantôt à rendre compte de la réalité langagière de l’Autre, tantôt à reproduire une réalité locale intraduisible en français, tantôt à démontrer une compétence linguistique parfois gonflée à des fins de propagande. Toutefois, quelles qu’aient été les motivations des auteurs, les vocables amérindiens, uniques traces des échanges interethniques réels ou fabriqués, entraînent des problèmes d’interprétation en raison des erreurs de transcription, des variations dialectales d’un clan à l’autre, de la compréhension rudimentaire ou de l’oreille déficiente des Européens, voire de la fourberie des interprètes par le truchement desquels les conversations étaient souvent rapportées. À toutes ces embûches s’ajoutait encore l’imperfection des dictionnaires et petits vocabulaires mis à la disposition des voyageurs de l’époque.
L’atelier projeté se veut un laboratoire de recherche destiné à explorer des pistes de lecture et à soulever des questions sur la signification et sur l’usage des xénismes amérindiens dans un vaste corpus composé de relations de voyages ou de séjour, de correspondances, de chroniques missionnaires, de discours diplomatiques, ainsi que de lexiques et de répertoires de phrases ou de prières bilingues.
Prière de soumettre en français ou en anglais vos propositions d’intervention à Marie-Christine Pioffet (mpioffet@yorku.ca) et à Sylvie Rosienski-Pellerin (rosienski@glendon.yorku.ca) avant le 1er février 2020.